Anthony Bourbon, Investisseur et CEO de la startup Feed

Anthony Bourbon, Feed

Anthony Bourbon, Investisseur et CEO de la startup Feed

Anthony Bourbon est un nouveau membre du jury dans la saison 2 de l’émission Qui veut être mon associé ? sur M6. Investisseur et fondateur de Feed, il a accepté notre interview.

 

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Bonjour Anthony Bourbon. Pour ceux qui ne te connaîtraient pas encore, peux-tu te présenter ?

Je suis Anthony Bourbon, j’ai 33 ans et je suis fondateur de Feed. C’est une startup qui fait de la nutrition pour tous les moments de la journée. Au-delà des produits, nous sommes connus pour avoir une marque forte qui essaie de remettre la méritocratie au cœur des sujets de société. On explique que c’est très compliqué en ce moment pour quelqu’un qui vient d’en bas de réussir, de s’en sortir. J’essaie de montrer l’exemple, de prodiguer des conseils, d’encourager les gens dans cette situation pour qu’ils continuent à croire en eux sans tomber dans la victimisation.

Feed est une marque qui a de l’écho parce qu’on a levé 40 millions d’euros, recruté 100 personnes et ouvert beaucoup de points de vente dans plusieurs pays. On essaie de soutenir toutes les personnes qui nous ressemblent sans jamais ostraciser qui que ce soit. Nous ne sommes pas politiques. Il s’agit plutôt d’un message de motivation et d’ambition, comme on peut beaucoup en voir aux Etats-Unis.

 

T’es-tu inspiré de certains modèles américains ?

Oui, je pense naturellement à Gary V ou ce genre de profils qui sont vraiment dans la motivation et les réseaux sociaux. Je pense qu’aujourd’hui, on a vraiment un levier incroyable avec Instagram, Tiktok et LinkedIn où on peut prendre la parole gratuitement. Cela permet à n’importe qui d’avoir une audience, d’exister, de se spécialiser dans un thème précis. On essaie de surfer dessus et de montrer qu’avec une belle ambition de marque, une belle promesse, on peut finalement faire des choses super sympa sans avoir besoin de lever de l’argent. Moi-même j’ai été confronté à ces levées de fonds et je sais que c’est une pression continue qui est lourde à gérer. Parfois, il vaut mieux se concentrer sur sa marque ou son projet sans être dépendant des uns ou des autres.

 

Bien que non obligatoires, les levées de fonds sont une étape pour bon nombre d’entrepreneurs. Comment se sont déroulées les tiennes ?

Lever des fonds est effectivement une option qui se présente quand tu as un bel avenir potentiel et que tu peux vendre de la croissance future. C’est un pari sur l’avenir. Cela te permet d’accélérer ta croissance car tu obtiendras beaucoup de fonds et tu vas pouvoir tout de suite recruter, faire du marketing… C’est le côté positif. Le côté négatif est que tu n’es plus vraiment chez toi dans ta boîte. Tu as des investisseurs à qui rendre des comptes. A chaque fois que tu bouges une oreille, tu dois le justifier.

Il y a parfois des investisseurs très sympa, comme j’essaye de l’être dans mes boîtes. J’ai en effet investi dans 40 boîtes. Il y a aussi des investisseurs peu pertinents qui ne comprennent rien à ton business et qui ne vont pas avoir d’apport. Ils n’apportent que de l’argent. Le souci est que, comme dans un mariage, si tu choisis mal le partenaire, cela peut vite se retourner contre toi. Il faut bien peser le pour et le contre. La question à se poser est : « Est-ce que je suis obligé d’avoir cet argent pour réussir ? ».

Je pense franchement que si tu as une DNVB (digital native vertical brand, c’est-à-dire une marque BtoC modernes comme Feed, Respire, Le slip français, Teddybear… des marques qui commencent online et qui finissent offline), tu n’as plus besoin d’argent de nos jours. Une petite levée de 100 000 € tout au plus suffit. C’est plutôt pour les sujets tech que l’argent pose un problème. Quand tu as besoin de recruter 200 personnes rapidement, lever des fonds est bien pratique.

 

En plus d’être entrepreneur, tu as la casquette d’investisseur. Comment travailles-tu avec les boîtes que tu accompagnes et dans lesquelles tu investis ?

Oui, c’est ma deuxième casquette. La première est celle d’entrepreneur, la seconde celle d’investisseur. Je trouve que les deux sont intimement liées. En étant investisseur, je peux benchmarker le marché, regarder ce qui se fait, noter des best practices et les ramener chez Feed. A l’inverse, je peux transmettre ce que j’ai appris chez Feed dans mes startups. C’est un vase communiquant très intéressant.

Il faut cependant bien organiser son planning car c’est difficile à gérer. Je fais de l’investissement les vendredis, samedis et dimanches. Le reste du temps, je suis chez Feed. Cela me permet d’être très efficace. Quand j’ai créé Feed, j’ai eu envie de réinvestir. J’ai fait tellement d’erreurs chez Feed que j’ai souhaité que cela serve à quelqu’un d’autre. Ça ne me resservira probablement jamais car je ne ferai plus jamais de marque (DNVB) car j’aime varier mes activités. De plus, j’ai vu les limites des marques.

 

Lorsque j’investis, je n’apporte pas seulement de l’argent. Très humblement, j’apporte une expertise sur un sujet et plein de conseils basés sur mon expérience. Bien sûr, le fondateur fait toujours ce qu’il veut, ce n’est pas moi qui décide. En réalité, cela permet d’éviter beaucoup d’erreurs. Dans beaucoup de boîtes dans lesquelles j’ai investi, je pense que cela a fait la différence. C’est pour cela que j’ai beaucoup de succès. Une seule de mes entreprises est morte sur 40. Cela montre que l’on a pu faire une sélection de qualité. En outre, le fait d’être dans l’écosystème startups me permet d’obtenir de très bons dossiers. J’ai plus de chances de réussir qu’un nouvel investisseur qui arrive ici par hasard.

 

De nombreux dossiers pour lever des fonds te parviennent par ta notoriété. Comment cela fonctionne pour travailler avec toi ? Quels sont tes critères ?

La majorité des premiers contacts passent par les réseaux sociaux. Il y a aussi de nombreux fondateurs à Paris qui me connaissent et qui me font passer leur dossier par des connaissances communes. Tout ça arrive dans ma boîte mail et mes réseaux. Ensuite, je filtre.

Je pense que pour ne pas perdre de temps, il faut avoir un filtre bien précis. Par exemple, aujourd’hui, ça ne sert à rien de m’envoyer ton dossier si ce n’est pas de la blockchain ou du token parce que je ne fais que ça pendant 12 mois. Une fois que j’aurai fini ça, je ferai une autre tendance. J’aime bien fonctionner par vague parce que je ne peux pas être expert dans tous les sujets. Au début, j’ai fait beaucoup de marques (Respire, Les Miraculeux, de la petfood…). Après j’ai fait de la fintech. Là, je fais de la blockchain. Cela me permet de bien connaître cette thématique et de placer l’argent judicieusement.

 

Ta manière d’entreprendre est comparable aux sportifs de haut niveau et tu défends cette pratique à travers ta marque. Comment décrirais-tu ta philosophie entrepreneuriale ?

Quand on est entrepreneur, il faut être prêt à faire beaucoup de compromis. Toutefois, ces compromis n’en sont pas vraiment. En effet, quand on aime ce que l’on fait, si l’on ne s’est pas trompé dans son positionnement, on n’a pas l’impression de travailler. Certains me disent que mon quotidien n’est pas très drôle car je ne voyage pas et je ne vais pas au cinéma ou en boîte de nuit. J’admets que c’est un compromis pour le commun des mortels, mais pas pour moi. Je n’aime pas aller en boîte de nuit. Je préfère lire un livre pour apprendre quelque chose sur la blockchain, creuser un dossier d’investissement, réfléchir à un positionnement de branding ou faire des posts sur Instagram.

 

Selon moi, il faut aussi être ambitieux. Il ne faut pas faire petit en entrepreneuriat. Il faut viser gros. Cela ne veut pas pour autant dire que tu vas réussir. Personnellement, j’ai échoué de nombreuses fois. Evidemment qu’il y a des échecs, mais moi, les échecs, j’adore ça. Je considère que c’est une opportunité d’apprendre et de devenir une meilleure version de soi-même. Pour moi, l’entrepreneuriat est une question d’implication forte, de détermination, de résilience et de passion. Il faut surtout être passionné. Si tu n’es pas passionné par ce que tu fais, tu ne peux pas réussir. C’est trop compliqué et trop long. Tu ne peux pas te serrer la ceinture pendant cinq ans d’affilé si tu n’es pas heureux et épanoui.

 

J’aime la difficulté, j’ai des problèmes à régler tous les jours. Ce matin, j’avais encore une réunion ennuyante mais ce n’est pas grave. Pendant cinq minutes, ça me fatigue, mais j’ai une règle. Au bout de cinq minutes, je dois arrêter de me plaindre et me remettre dans une optique positive. Ça, c’est l’entrepreneuriat.

 

Tu travailles beaucoup : trois jours sur les entreprises que tu accompagnes, quatre jours sur Feed. Cela fait de toi l’un des précurseurs de la semaine de 4 heures. Est-ce que cela fonctionne vraiment ? Est-ce appliqué par tous chez Feed ?

On essaie d’avoir des programmes par jour qui sont très définis. Pour automatiser les processus, on fait tous la même chose chaque jour de la semaine de manière répétée. Par exemple, le lundi après-midi, on a tous le point team meeting. Le mardi matin, on s’occupe de la presse. Evidemment, en fonction des pôles, chacun adapte. On a essayé d’automatiser au maximum les journées pour ne pas perdre de temps et savoir lorsque l’on peut solliciter quelqu’un.

Dans mon cas, le mardi après-midi, j’enchaîne toutes mes interviews et visio. Au moins, c’est efficace car le micro est branché et tout est fait pour pouvoir enchaîner les interviews. Les employés de Feed font la même chose. Ils sont autonomes, on ne flique pas les horaires qu’ils font. On regarde s’ils sont impliqués et motivés mais on ne fait pas de micro-management. On essaie d’être vraiment flexible. Le télétravail est de rigueur pour tout le monde, chacun fait ce qu’il veut. Ils sont adultes : on essaie de ne pas les infantiliser.

 

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On connaît tous ton goût pour le storytelling et pour inspirer les gens qui t’entourent. Quel est ton rôle en tant que CEO chez Feed ?

Je pense qu’il y a trois étapes.

  • Le premier moment est quand tu es l’entrepreneur opérationnel. Tu travailles beaucoup et tu fais des tâches. C’est la première étape de ton parcours.
  • Ensuite, tu es recruteur. Tu dois créer ton équipe : tu es donc manager.
  • Enfin, il y a la dernière étape, celle dans laquelle je viens d’entrer. Je suis le leader inspirant qui pousse les autres à se dépasser, qui essaye d’avoir de la notoriété.

C’est ici très important de raconter quelque chose, d’avoir un message qui va plus loin que ta simple marque. Ainsi, tu obtiens de la notoriété gratuite. Aujourd’hui, toute les interviews et émissions que je fais sont de la notoriété gratuite pour Feed. C’est relativement intéressant car quand je mets un post sur LinkedIn, il touche 300 000 personnes. De ce fait, je crée une notoriété très forte autour de ma marque. Dans une certaine mesure, je deviens influenceur.

 

Es-tu passé par des échecs marquants ?

Oui, il y en a eu plein. Le premier gros échec n’était pas dû à une erreur de ma part. Très jeune, je me suis retrouvé dans la rue. Quand tu vis cela, tu ne comprends pas vraiment pourquoi cela t’arrive. Pendant deux ou trois ans, c’était très compliqué. Cependant, c’est ce qui m’a permis de réussir par la suite. Ma détermination et ma rage viennent de là.

J’ai eu de nombreuses aventures que j’ai lancées et qui n’ont pas marché et j’ai souvent investi de l’argent que je n’ai pas retrouvé. Pendant le covid, il y a eu aussi plein de moments compliqués. On a failli tuer la boîte. Il faut réussir à faire de l’échec son ami sans en avoir peur. En effet, c’est lorsque tu crains l’échec que tu ne fais rien. Quand tu crains trop d’échouer, tu n’oses même plus essayer. Il faut aimer l’échec. Moi, il me fait marrer. Quand je sais que je vais échouer, cela me fait marrer, je le prends au second degré.

 

As-tu un très bon souvenir par rapport à Feed ?

Je dirais que c’est la création de valeur d’une marque ou d’une boîte. Que des gens se lèvent tous les matins pour te rejoindre et t’aider dans ta vision, c’est incroyable. Voir tous ces gens fédérés dans un bureau me fait toujours bizarre. Je me dis qu’il y a quatre ans, la boîte n’existait pas, et maintenant on bosse tous dans le bureau pour ce projet-là. Cela paraît fou. Ce sont des moments que tu ne trouves dans aucune autre aventure. Même si c’est long et compliqué, cela vaut le coup.

Je pense que jusqu’à 35 ans, on peut se permettre de faire un peu n’importe quoi car on pourra se rattraper par la suite si cela ne nous plaît pas. Jusqu’à 35 ans, il faut profiter et essayer plein de choses.

 

Un autre bon souvenir est sans doute ton passage sur M6 dans Qui veut être mon associé ? sur M6. Peux-tu nous en parler ?

C’est la suite naturelle de ce que je fais en tant qu’investisseur par passion. J’avais regardé la saison 1 mais je la trouvais trop molle, trop gentille et bienveillante. Ce n’est pas du tout ce que je percevais de l’écosystème startup. C’est pour cela que, lorsque la production m’a contacté, j’étais motivé à y mettre de l’énergie. Je voulais montrer que l’on pouvait être bienveillant tout en étant sec et ferme parce que c’est ça, le business. Il ne faut pas donner de faux espoirs aux fondateurs. En regardant la saison 1 à la TV, on avait l’impression que tout le monde pouvait gagner des millions simplement. La réalité est que ce n’est pas comme ça que ça se passe. Il vaut mieux être dur avec les faits et tendre avec les hommes plutôt que l’inverse.

Avec les membres du jury, on a bien profité de cette nouvelle saison, il y a eu de beaux projets. C’est enrichissant de montrer des profils différents qui ne viennent pas de grandes écoles, qui ne viennent pas de familles riches ou qui sont juste jeunes. Je crois que la moyenne d’âge du jury est de 60 ans donc ce n’est pas très inspirant pour les jeunes. Ils ne se retrouvent pas dans leurs profils. C’était super d’apporter un peu de jeunesse. L’expérience était intéressante.

 

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Comment es-tu devenu entrepreneur ? As-tu eu un déclic ?

Il faut essayer de gagner de l’argent au quotidien et sortir de sa zone de confort. Ainsi, on devient petit à petit entrepreneur. Autour de moi, personne ne m’a dit qu’un lundi matin, il s’était levé entrepreneur. C’est quelque chose qui arrive petit à petit.

Cela commence par être intéressé, intrigué, écouter des podcasts, lire des livres, parler avec des gens qui l’ont fait ou encore suivre des personnes sur LinkedIn. Ensuite, il faut commencer à réfléchir à un secteur qui t’intéresse pour te lancer et essayer. L’entrepreneuriat, c’est aussi faire des choses que les autres ne font pas, qu’on ne devrait pas faire normalement. C’est un cheminement.

Je ne connaissais même pas le mot « entrepreneur » quand j’étais plus jeune. En effet, je faisais du business, je gagnais de l’argent. Je vendais des voitures et des scooters mais je n’étais pas entrepreneur. Cela s’est imposé lorsque j’ai vu que tout le monde levait des fonds pour faire des choses comme ça. Je voulais faire pareil parce que ça n’avait pas l’air très compliqué. C’est comme ça que j’y suis arrivé.

 

Pourquoi avoir entrepris dans la foodtech ?

Tout est parti d’une histoire personnelle. Puisque je voyageais beaucoup pour mes différents business, je me suis demandé comment je pourrais manger de manière plus efficace sans perdre temps et sans que ça me coûte trop cher. J’ai alors commencé à faire une recette sur Excel qui comportait l’intégralité des nutriments nécessaires à une personne classique en me basant sur l’Agence Européenne de l’Alimentation. Ensuite, j’ai fait un Instagram avec mes amis où l’on parlait de nos recettes et cela avait fonctionné. Cela s’est fait de fil en aiguille.

J’ai creusé le secteur pour voir s’il était bon. En l’occurrence, je déteste cuisiner, j’ai vraiment un problème avec ça. Ça ne m’amuse pas. Plus j’ai creusé et plus j’ai vu le potentiel. La foodtech était intéressante car j’avais remarqué que les grands groupes rachetaient des entreprises de ce secteur. De plus, le thème de la foodtech intéressait les gens. Je me suis lancé car cela faisait sens au vu de mon histoire. En effet, grâce à Feed, les gens peuvent se concentrer sur ce qui les intéresse vraiment plutôt que de cuisiner. Quand j’ai vu que tout cela était aligné, j’ai dit « Go, on se lance ! ».

 

Est-ce que tu as un conseil à donner à un étudiant qui souhaite entreprendre ?

Oui, j’en ai trois.

  • Tu dois être capable de gagner de l’argent. Tu dois pouvoir vivre de ce que tu fais. Il y a plein de personnes qui font de l’entrepreneuriat mais qui ne gagnent pas d’argent parce qu’ils sont aidés par leurs parents. La réalité est que tu dois en vivre, sinon tu ne pourras pas continuer. En tout cas, tu dois prouver que tu peux gagner de l’argent. Je ne te demande pas d’être millionnaire dès la première année. Il faut montrer que tu gagnes 20 000 € cette année et que tu peux en gagner 40 l’année suivante par exemple.
  • Ensuite, il faut être passionné. Si tu n’aimes pas ce que tu fais, cela ne sert à rien de continuer. Il faut commencer par détecter le sujet qui t’intéresse : les voitures, les montres, la blockchain, la food… Tu dois trouver un domaine qui te plaît et t’épanouir.
  • Enfin, être résilient ! L’entrepreneuriat est tellement compliqué qu’il faut se préparer à échouer des dizaines et des dizaines de fois. Il ne faut pas craindre d’échouer.

 

Est-ce que vous recrutez actuellement chez Feed ?

Oui, il faut aller sur notre page Welcome to the jungle. Il y a toutes nos offres. Nous recrutons assez souvent, notamment des stagiaires pour l’offline (sales entre autres). On essaie de former des jeunes régulièrement. N’hésitez donc pas à postuler ! Pour trouver un stage, une alternance ou un CDI, il vaut mieux se concentrer sur trois ou quatre entreprises et tout faire pour aller dedans plutôt que d’envoyer cinquante CV . Quand ce n’est pas personnalisé, c’est nul. Quand je reçois un CV d’un candidat stagiaire qui me suit sur Instagram depuis 2 mois, qui adore ce que je dis et qui a aimé l’un de mes articles sur LinkedIn, je vois qu’il a de l’intérêt pour ce que l’on raconte. Ce n’est pas juste une candidature générique. Suivez les entreprises dans lesquelles vous postulez.

 

 

Merci Anthony Bourbon pour ton énergie et tes anecdotes inspirantes !

 

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Etudiant à Neoma (Rouen) après 2 ans de prépa au lycée Pierre de Fermat (Toulouse).