Gouvernement Borne : la réaction de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE)

Qu’est-ce que la CGE ?

La Conférence des Grandes Ecoles, créée en 1973, regroupe 233 grandes écoles en France, dont 13 étrangères, couvrant plusieurs spécialités (ingénieur, management, sciences politiques…). Ces Grandes écoles représentent 43% des grades master délivrés chaque année en France. La CGE garantie l’excellence des cursus proposés par ses écoles membres, mais aussi l’insertion professionnelle, l’innovation, l’ouverture internationale de celles-ci, créant ainsi un véritable label de qualité. La CGE s’est prononcée sur le récent dévoilement du gouvernement Borne, saluant de façon générale le choix de ses membres et le respect de la parité en son sein.

Le choix de Sylvie Retailleau au ministère de l’enseignement félicité

De façon plus précise, la CGE se réjouit de la nomination au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche de Sylvie Retailleau, présidente de l’université Paris-Saclay, reconnue comme compétente en la matière au vu de son expérience dans le milieu. Effectivement, Laurent Champaney, président de la CGE, estime que « Sylvie Retailleau connaît bien l’enseignement supérieur et la recherche. Elle est très appréciée pour ses compétences et a beaucoup d’expérience. Elle représente aujourd’hui un modèle de site intéressant avec un EPE où les écoles trouvent toute leur place. »

Un ministère ESR de plein exercice

L’existence même de ce ministère est également saluée par la Conférence, qui considère qu’il s’agit d’un bon signe pour l’enseignement supérieur mais aussi pour les défis auxquels le pays fait face ; ceux des transitions économiques, sociales et écologiques notamment. « La CGE considère que beaucoup de solutions aux enjeux des transitions sont dans l’enseignement supérieur et la recherche en général aussi bien en termes de formation que d’innovation. » explique Laurent Champaney.

Réaffirmation d’une volonté de coopération de la part de la CGE

Suite à cette nomination, la CGE réaffirme également sa volonté de dialoguer avec les pouvoirs publics sur les problématiques liées à l’enseignement supérieur, dans l’intérêt à la fois des étudiants et afin de promouvoir le modèle Grande école reconnu en France et à l’international. Elle met ainsi à la disposition de l’Etat son énergie, ses réflexions, et ses propositions pour garantir la qualité des formations, sur plusieurs aspects, dont :