Interview de Cindy Sangnier, responsable marketing et business developpement à Neuralia
Rencontre avec Cindy Sangnier, responsable marketing et business developpement à Neuralia, qui a participé à la saison 4 de QVEMA.
Bonjour Cindy, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Biologiste de formation, j’ai effectué un master en marketing et communication à l’IAE de Dijon. Lors de ma 2ème année de master, j’ai eu l’opportunité de faire un Erasmus, en Italie à Macerata.
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Vous avez fait l’IAE : que vous a apporté cette école de commerce dans votre vie personnelle et professionnelle ?
Mes deux années à l’IAE m’ont permis d’acquérir des compétences en marketing, communication, finance, management, gestion de projets. Lors de ma première année de master j’ai effectué un premier stage de 6 mois en marketing opérationnel. J’ai développé les compétences suivantes : animations commerciales, reporting, contenu de support de formation à destination des équipes officinales.
Qu’est-ce que vous a apporté l’international dans votre parcours personnel et professionnel ?
Etudier à l’étranger permet d’acquérir de nouvelles compétences : ouverture d’esprit, flexibilité, autonomie, indépendance.
En 2019, vous avez développé Neuralia, comment cette idée entrepreunariale vous est venue en tête ?
Neuralia est née d’un constat. 1 personne sur 8 en Europe est concernée par une pathologie du système nerveux.
En raison du vieillissement progressif de la population et de l’absence de traitements curatifs, le nombre de personnes souffrant de maladies notamment neurodégénératives a considérablement augmenté au cours des dernières décennies et devrait croitre de manière importante dans les années à venir.
Ces maladies ont un impact crucial sur la qualité de vie des personnes atteintes et de leurs proches.
C’est pourquoi, nous avons développé l’unique gamme de compléments alimentaires conçus pour protéger le cerveau du vieillissement et limiter le déclin cognitif de manière efficace et naturelle.
Notre mission ? Protéger notre capital neuronal pour retarder de manière efficace et naturelle l’éventualité de l’apparition d’une maladie neurodégénérative et limiter le déclin cognitif.
Votre projet a nécessité plus de 5 ans en recherche et développement, avant la commercialisation des compléments alimentaires. Pouvez-vous expliquer le processus de recherche et de développement derrière la création de Neuralia, y compris la collaboration avec des experts en neurologie ou d’autres professionnels de la santé ?
Lors d’un voyage au Vietnam, nous avons découvert l’Huperzia serrata, une plante traditionnellement utilisée pour les troubles de la mémoire chez les séniors. Après cinq années de recherche et développement, dédiées à comprendre les principes actifs et le mécanisme d’action de cette plante, trois molécules d’intérêts ont été identifiées, ces molécules agissant en synergie : l’huperzine A, l’acide caféique et l’acide férulique.
La synergie entre ces trois molécules démontre de manière scientifique un effet neuroprotecteur, protégé par un brevet international. C’est ainsi que le premier complément alimentaire de la gamme a été créé : le NSP01 mémoire.
Pouvez-vous expliquer en détail comment fonctionne votre complément alimentaire Neuralia dans la lutte contre la dégénérescence cognitive ?
Nos chercheurs ont démontré le rôle du NSP01 dans le maintien de l’acétylcholine sur des modèles précliniques validés. En outre, ils ont démontré le rôle du NSP01 dans la protection du cerveau contre le vieillissement. Le NSP01 est un inhibiteur naturel d’acétylcholinestérase.
Le complément alimentaire NSP01 est une combinaison synergique brevetée de trois molécules actives, l’huperzine A, l’acide caféique et l’acide férulique, qui assure une meilleure efficacité à des doses plus faibles. Il contient une haute teneur en principes actifs et vitamines pour la mémoire nécessaires à l’activité de notre cerveau.
Avez-vous mené des études cliniques ou des tests indépendants pour évaluer l’efficacité de Neuralia dans la prévention de la dégénérescence cognitive ? Pouvez-vous partager les résultats ?
La neuroprotection et l’efficacité des extraits ont été évaluées sur des plateformes de modélisation neuropharmacologiques in vitro et in vivo.
Comment votre entreprise envisage-t-elle d’évoluer dans le futur en termes de recherche et de développement de nouveaux produits axés sur la neurologie ?
Nous avons actuellement 2 produits en cours de R&D, l’un 100% neuroprotecteur et l’autre associant stress et neuroprotection. Notre mission est la suivante concevoir des compléments alimentaires protégeant les neurones en lien avec des facteurs de notre quotidien ayant un impact sur leur taux de survie (manque de sommeil, stress, période de la ménopause, vieillissement cérébral).
Comment Neuralia contribue-t-elle à sensibiliser et éduquer le public sur la santé cognitive, et quelles initiatives avez-vous prises pour promouvoir la conscientisation autour de ce sujet ?
Neuralia communique auprès des médecins généralistes, naturopathes, nutritionnistes, sensibilise le grand public via les réseaux sociaux, l’envoie mensuel d’une newsletter informationnelle, réalisation d’infographies pour rendre accessible à tous, la compréhension de la neuroprotection et son importance. Nous allons également voir les pharmaciens pour implanter Neuralia, former les équipes officinales. Il y a également une participation à des salons BtoB ou BtoC, organisation de webinaires.
Vous avez participé à l’émission Qui veut être mon associé ? En quoi la participation dans cette émission est-elle bénéfique pour l’entreprise ?
Notre passage dans QVEMA, nous a permis de faire connaitre Neuralia auprès de 2 millions de téléspectateurs. Etant une jeune start’up avec un faible budget communication, grâce à notre participation dans QVEMA nous avons pu bénéficier d’articles de presse. Nous avons réalisé en 15 minutes, 2 mois de CA, ce qui est incroyable !
Avez-vous une anecdote à nous raconter sur votre passage à QVEMA ?
L’expérience QVEMA dans la vie d’une start up est une opportunité à ne pas négliger. Le lendemain de notre passage sur M6 le 24 janvier, j’étais sur Paris, des personnes m’ont reconnu dans la rue ! Incroyable je ne m’y attendais pas.
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