Michel Ohayon : parcours, fortune, déboires, Go Sport
Michel Ohayon, homme d’affaires français, est connu pour ses investissements audacieux. Né le 7 juillet 1961 à Casablanca, il a bâti un empire commercial. Planète Grandes Ecoles te présente son parcours, sa fortune, ses déboires et son implication dans l’enseigne Go Sport.
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Parcours et fortune de Michel Ohayon
Michel Ohayon commence sa carrière dans l’immobilier en 1987 à Bordeaux. Il fonde la Financière Immobilière Bordelaise (FIB), qui devient le pilier de son empire. Au fil des années, il diversifie ses investissements en acquérant des hôtels de luxe, des vignobles et des enseignes de distribution. En 2022, sa fortune est estimée à environ 1,1 milliard d’euros, faisant de lui l’un des hommes les plus riches de France.
Ohayon se distingue par sa stratégie de rachat d’entreprises en difficulté à prix réduits. Parmi ses acquisitions notables, on trouve La Grande Récré, les Galeries Lafayette de province, Camaïeu, et Go Sport. Ces rachats lui permettent d’étendre son empire, bien que certains investissements se révèlent plus risqués que prévus.
Déboires et controverses de Michel Ohayon
Malgré ses succès, Michel Ohayon a connu plusieurs déboires. L’une des plus grandes controverses concerne la faillite de Camaïeu, enseigne de prêt-à-porter féminin. Rachetée en 2020, Camaïeu est mise en liquidation judiciaire en 2022, entraînant la fermeture de 514 magasins et la perte de 2600 emplois.
Go Sport, autre acquisition phare, suit un chemin similaire. Racheté en 2021, Go Sport est placé en redressement judiciaire en janvier 2023. Le tribunal de commerce de Grenoble constate l’état de cessation des paiements de l’enseigne, avec un passif dépassant 14 millions d’euros. Des enquêtes pour abus de biens sociaux sont également ouvertes, mettant en lumière des transferts financiers douteux entre les différentes entreprises du groupe Ohayon.
La chute de Go Sport reflète les difficultés rencontrées par Ohayon dans la gestion de ses acquisitions. Malgré les tentatives de restructuration, notamment avec la nomination de Patrick Puy comme directeur général, les efforts pour redresser l’enseigne échouent. Les employés et les partenaires commerciaux sont laissés dans l’incertitude, faisant naître des critiques sur la stratégie de rachat agressive d’Ohayon.
Finalement, Michel Ohayon incarne à la fois le succès et les risques du capitalisme moderne. Son parcours, marqué par une ascension fulgurante dans l’immobilier, est terni par les échecs retentissants de Camaïeu et Go Sport. Ses méthodes de gestion et ses choix d’investissement controversés soulèvent des questions sur la viabilité à long terme de son empire.
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