De GEM à JP Morgan : le parcours de Cassandra Dologa

Peux-tu nous présenter ton parcours ?

J’ai grandi entre Nanterre et Rueil-Malmaison, en région parisienne. Après un bac scientifique, j’ai intégré la classe préparatoire ECS du lycée Alexandre Dumas à Saint-Cloud. N’étant pas satisfaite de mes résultats aux concours, j’ai choisi de « cuber » à Ipecom (Paris 16) pour maximiser mes chances. À l’issue de cette troisième année, j’ai intégré le Programme Grande École de Grenoble École de Management (GEM).

Mon parcours à GEM a été très international : dès la première année, j’ai effectué un stage d’été à Zurich, puis j’ai intégré le parcours transcontinental qui m’a permis d’étudier à l’Université de Cambridge et à Pace University à New York. J’ai ensuite réalisé une année de césure, avec un stage au sein du département opérations de la banque privée J.P. Morgan à Genève, suivi d’un stage d’été chez Credit Suisse à Zurich. Enfin, j’ai terminé mon MSc Finance à Grenoble. En 2018, j’ai eu l’opportunité de rejoindre J.P. Morgan Private Bank à Genève, dans l’équipe Moyen-Orient, où j’évolue encore aujourd’hui.

Pourquoi avoir choisi GEM après ta prépa ?

Je recherchais une école tournée vers l’international, avec une grande diversité de parcours. GEM m’a séduite par son offre unique de doubles diplômes, de masterères spécialisés et son incubateur. Mais ce qui a vraiment fait la différence, c’est le parcours transcontinental, qui permet d’étudier dans des institutions prestigieuses tout en s’immergeant dans la culture locale. Déjà à  l’époque, GEM se distinguait par l’étendue de son réseau de partenariats internationaux.

La vie associative a également été un atout. J’ai intégré l’association Aloha, qui accompagne les étudiants internationaux et anime la vie sociale sur le campus.

En quoi GEM a-t-elle été un tremplin pour ta carrière ?

GEM facilite réellement les connexions avec le monde professionnel. Lors de mon année transcontinentale, l’école organisait des rencontres avec des alumni directement dans leurs entreprises. C’est ainsi que j’ai découvert l’opportunité chez J.P. Morgan à Genève. Les conférences sur le campus sont aussi très enrichissantes et souvent orientées vers le recrutement.

Je retiens aussi le soutien de certains enseignants, comme le Professeur Mark Thomas et Mme Lisa Jane Perraud, qui m’ont beaucoup guidée.

Qu’est-ce qui te passionne dans la finance ?

La finance est un univers en constante évolution, qui exige rigueur, curiosité et adaptabilité. Même si les débuts sont parfois fastidieux – beaucoup de tâches administratives –, le métier devient passionnant à mesure qu’on gagne en responsabilités. J’ai toujours été inspirée par des figures féminines fortes dans ce domaine, comme Janet Yellen, Adena Friedman ou Mary Erdoes.

Ce que je retiens, c’est qu’en croyant sincèrement en ses objectifs, on franchit déjà la moitié du chemin.

À quoi ressemble une journée-type en tant que VP chez J.P. Morgan Private Bank ?

Il n’y a pas vraiment de journée type – c’est ce qui rend le poste si passionnant. Je gère le patrimoine de familles résidant au Moyen-Orient, principalement au Koweït. Mon rôle va de l’identification de nouveaux clients à l’accompagnement personnalisé de familles que nous suivons parfois depuis plusieurs générations.

En dehors des missions de conseil en investissement ou de financement (jets privés, yachts, private equity…), je me déplace régulièrement au Koweït. Les déplacements sont intenses, avec des agendas bien remplis.

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Quelle est la différence entre J.P. Morgan et J.P. Morgan Private Bank ?

J.P. Morgan Chase & Co. regroupe deux branches principales : Chase, dédiée à la banque de détail (principalement aux États-Unis), et J.P. Morgan, qui comprend deux divisions majeures : Asset and Wealth Management (incluant la banque privée) et Corporate and Investment Banking.

Les différences tiennent aux typologies de clients, aux produits proposés et aux objectifs patrimoniaux.

Quels sont les avantages à vivre et travailler à Genève ?

Outre le chocolat suisse… c’est une ville calme, propice à une qualité de vie exceptionnelle. Chaque jour, je longe le lac Léman pour me rendre au bureau. En été, Genève se transforme en station balnéaire, et en hiver, on est à quelques heures seulement des Alpes françaises ou italiennes. La ville peut paraître discrète, mais elle regorge de trésors dès qu’on ose sortir du centre.

Avec du recul, que t’a apporté la prépa ?

Un vrai sens de la rigueur, de la discipline, et de la résilience. La prépa m’a appris que la réussite n’est pas une course de vitesse, mais un marathon. C’est aussi une période où se forgent des amitiés sincères et durables, et où l’on ancre profondément ses ambitions.

Je compte évoquer mon intérêt pour la finance lors des oraux : un conseil ?

Sois sincère et aligné(e) avec tes aspirations. Il n’y a pas de “bonne raison” universelle d’aimer la finance, mais ce qui compte, c’est ta capacité à l’expliquer avec authenticité. N’hésite pas à partager des anecdotes ou des rencontres marquantes : cela rendra ton discours vivant et crédible.

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