L’intelligence artificielle : de la science-fiction à la réalité

L’intelligence artificielle : de la science-fiction à la réalité

L’intelligence artificielle, communément abrégée par son acronyme IA, est un sujet qui fascine et inquiète à la fois. Ce qui était autrefois considéré comme de la science-fiction est aujourd’hui devenu une réalité. Cette dernière pourrait avoir un impact profond sur notre quotidien et sur l’industrie.

Dans cet article, nous examinerons comment l’IA est passée du stade de la fiction à celui de la réalité, quelles en seront les conséquences et les axes de régulation potentiels.

 

L’apparition et le développement de l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle a fait son apparition grâce aux travaux de scientifiques et d’ingénieurs tels que John McCarthy, Marvin Minsky, Claude Shannon et Norbert Wiener dans les années 1950 et 1960. Ils ont défini ce qu’est l’IA et ont commencé à explorer les différentes approches pour créer des machines capables de raisonnement intelligent. Les premiers systèmes furent développés dans les années 1950 et 1960 pour des applications telles que les jeux d’échecs et les systèmes d’analyse de données « basiques ».

Avec le développement d’internet et de la mise en réseau de plus en plus de dispositifs, les données ont commencé à s’accumuler rapidement. Cela a ouvert la voie à l’avènement de l’IA moderne puisqu’il y avait dès lors une demande réelle.

 

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L’impact de l’intelligence artificielle aujourd’hui 

Aujourd’hui, les avancées technologiques continuent de se produire à un rythme rapide et l’IA est en train de changer la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons les uns avec les autres. Ainsi, les chatbots de service client, les systèmes d’assistant virtuel (Google home, Amazon Alexa, Siri) et l’analyse prédictive sont quelques exemples de la présence de l’IA dans notre quotidien.

L’IA est également utilisée dans de nombreux domaines comme la finance, le marketing, le graphisme et la communication. Dans le domaine financier, l’IA sert pour la détection de fraude et la surveillance des transactions financières en temps réel. En France, c’est Tracfin, un service de renseignement placé sous l’autorité du ministère de l’Économie, qui en est chargé. Dans le marketing, l’intelligence artificielle aide les entreprises à cibler les consommateurs avec une publicité personnalisée en fonction de leur historique de navigation et de leurs préférences, grâce à une analyse des données récoltées par les cookies. Dans la fabrication, l’utilité se trouve dans la surveillance en temps réel de la production et la prévention des pannes. Enfin, dans les RH, cet outil permet la sélection des candidats, l’analyse de la concurrence et la prévision des besoins en personnel (GPEC).

Tous ces éléments peuvent nous amener à prévoir des vagues de licenciements sans précédent dans les domaines évoqués, vient alors l’idée d’une taxe…

 

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La « taxe robot » à la rescousse ?

La taxe robot a été proposée pour la première fois par le professeur d’économie français Thomas Piketty en 2016. L’idée a été reprise par l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et Benoit Hamon. Ces derniers ont suggéré l’introduction d’une taxe robot à l’échelle européenne.

L’objectif de la taxe serait de rendre imposable une partie de la richesse produite par les robots, afin de compenser la perte d’emploi causée par leur présence.

 

Depuis, la taxe robot a été discutée dans plusieurs pays comme l’Allemagne, le Danemark et le Royaume-Uni, mais il n’y a pas encore eu de consensus sur la manière de la mettre en œuvre. En fin de compte, les personnes qui sont à l’origine de la taxe robot sont des économistes et des politiques qui cherchent à aborder les conséquences économiques de l’automatisation afin de garantir que les avantages de la technologie soient partagés de manière équitable.

 

Les impacts de la « Taxe robot »

Si elle venait à être mise en place, la taxe aurait un impact sur les constructeurs de robots. Certains détracteurs, déclarent ainsi que la taxe pourrait freiner la croissance de l’IA en dissuadant les entreprises d’investir en elle. Les partisans de la taxe comme Bill Gates estiment que cela permettrait de réduire les destructions d’emplois. En fin de compte, l’impact de la taxe robot dépendra de la manière dont elle sera conçue et mise en œuvre si cela venait à être le cas !

 

Qu’en retenir ?

Finalement, l’intelligence artificielle est un domaine en constante évolution qui offre de nombreux avantages pour les entreprises. Cependant, il est important de prendre en compte les externalités négatives de son développement, et de les gérer. La taxe robot peut être une solution pour garantir que les avantages soient partagés de manière équitable. Cela nécessite néanmoins une coopération internationale et un débat public approfondi, qui n’a pas encore eu lieu.

 

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