Futura Gaïa lève 11 millions d’euros pour son système de ferme verticale
Futura Gaïa est start-up française qui a conçu un système de production verticale basée sur la culture de la terre rotative, elle lève 11 millions d’euros pour ouvrir une seconde ferme à l’échelle industrielle et lancer la commercialisation de sa solution.
Futura Gaïa conçoit et commercialise des fermes verticales
Futura Gaïa est une start-up fondée en 2019 qui conçoit et commercialise des fermes verticales clés en main. L’entreprise développe une l’agriculture de précision opérée dans des fermes agricoles verticales, en sol vivant et dans un environnement climatique contrôlé. Baptisé géoponie rotative, « ce mode de production n’a pas vocation à remplacer les cultures en plein champ ou en serres, mais à les compléter », répète à l’envi Pascal Thomas, le cofondateur de Futura Gaïa.
Le principe est le suivant : les plantes (salades, fraises, herbes aromatiques, fleurs…) poussent dans des bacs remplis de terreau et disposés sur une roue. Ils bénéficient d’une ligne d’arrosage par le haut. Un logiciel calcule la quantité de nutriments et d’eau strictement nécessaire à chaque plante, et la culture se fait sans pesticides ni fongicides. La promesse de FuturaGaïa est de cultiver localement des plantes, fruits et légumes, sans pesticides tout au long de l’année.
Futura Gaïa exploite déjà une ferme pilote à Tarascon dans les Bouches du Rhône, qui s’étend sur 1 900 mètres carrés dans un bâtiment de 9 mètres de haut, comportant une cinquantaine de systèmes de culture (des roues). Sur plusieurs niveaux, du basilic, des mini-poivrons et des tomates cerises poussent.
Le média l’UsineDigitale a illustré le produit de Futura Gaïa de la manière suivante : « il faut 9,6 litres d’eau pour produire 1 kg de laitue dans les fermes Futura Gaïa alors que la même récolte demande entre 100 et 250 litres d’eau en plein champs (selon le climat), soit 90% de plus. En serre, c’est 21,7 litres (+56%) et dans les fermes verticales plus classiques fonctionnant en hydroponie, 13,3 litres sont nécessaires, ce qui représente tout de même une différence considérable.
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Futura Gaïa lève 11 millions d’euros pour se développer à l’échelle industrielle
Après une première levée de fonds de 2,5 millions d’euros en 2020, Futura Gaïa boucle un nouveau tour de table à hauteur de 11 millions d’euros. L’opération est conclue auprès de ses partenaires historiques :
- UI Investissement
- Sofilaro
- Région Sud Investissement
- Caap Création
- Occipac
- Elpis
- L’investisseur Alain-François Raymond
Elle accueille aussi de nouveaux entrants tels que :
- La Banque des territoires, Abeille Impact Investing France
- Colam Impact
- InvESS’t Paca
- Des particuliers via la plateforme de financement participatif Sowefund
Cette levée de fonds va permettre à la start-up de renforcer ses capacités en R&D agronomique et technologique et d’installer une première ferme verticale à l’échelle industrielle. La prochaine installation, qui devrait être implantée en Occitanie ou en PACA, déploiera 5 000 m2 et 12 univers climatiques, pour un investissement d’environ 10 millions d’euros.
Le point fort de Futura Gaïa tient à la mise au point d’un process automatisé. « Nous développons, par exemple, beaucoup de logiciels pour la prise d’images automatiques, le calcul de l’irrigation, le suivi des températures… Le week-end, il n’y a personne dans la ferme de Tarascon ! » illustre Pascal Thomas.
Futura Gaïa cible prioritairement les coopératives agricoles et les agriculteurs en direct, mais des contacts et des tests ont d’ores et déjà été initiés avec des laboratoires pharmaceutiques et cosmétologiques. La PME, qui emploie 22 salariés, prévoit 10 embauches et vise un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros cette année, puis de 5 millions à l’horizon 2025.
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Pour conclure, Futura Gaïa est une start-up qui a conçu une solution de culture verticale automatisée sur terreau. Cette dernière vient de boucler une augmentation de capital de 11 millions d’euros pour passer à l’échelle industrielle et lancer sa phase de commercialisation.
