L’intelligence artificielle au service de l’art

L’intelligence artificielle au service de l’art

Deux élève-ingénieurs de Mines Nancy passionnés d’art et de tech développent le collectif Deep Future – Art & AI. Clément Sagette et David Fereres, profondément engagés dans le parcours entrepreneuriat de Mines Nancy et au PEEL, ont monté ce collectif dans le but de créer et de commercialiser des œuvres d’art digitales. Tout cela, sous forme de NFT en plus d’être payable en cryptomonnaies.

 

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Que sont les NFT ?

NFT signifie « Non fungible token », « Jeton non-fongible » en français. Cela signifie que l’on parle de « jetons » qui sont non-interchangeable avec un autre même type de jeton. Ce principe est lié à celui des blockchains, des protocoles informatiques décentralisés qui permettent de chiffrer et de sécuriser des transactions financières à travers le réseau Internet.

Globalement, l’argent et la cryptomonnaie pourraient correspondre à des jetons fongibles, car on peut échanger de la monnaie ou de la cryptomonnaie. En revanche, une œuvre d’art, digitale ou non, est non fongible, car unique.

 

Le futur de l’art avec les nouvelles technologie

Les deux élèves-ingénieurs sont persuadés qu’un nouveau chapitre de l’histoire peut s’écrire, grâce et au travers, de l’informatique. C’est la raison pour laquelle ils ont lancé « Deep Future – Art & AI ». Il s’agit d’un collectif d’artistes utilisant les derniers modèles de deep learning et d’intelligence artificielle, au service de l’art.

Ce projet a été lancé en septembre dernier. Il se veut devenir le point de rencontre entre l’art et la technologie. C’est une véritable illustration de l’esprit de l’Alliance Artem.

 

Le collectif Deep Future, la création d’œuvres d’art de manière informatique

C’est grâce à l’usage de l’intelligence artificielle qu’il est possible de créer des œuvres d’art de manière informatique. Plus précisément de :

  • Convolutional Neural Networks (CNN), qui permet d’identifier et d’affiner, à partir d’un très grand nombre d’œuvres d’artistes, les différentes caractéristiques des œuvres qui sont peintes dans un style donné.
  • Generative Adversarial Networks (GAN), qui s’entraînent à produire des œuvres qui ont les mêmes caractéristiques que celles présentes dans leur jeu de données et à distinguer les fausses images.

 

Que se passe-t-il une fois les œuvres créées ?

Une fois les œuvres créées, elles sont converties en NFT sur la Blockchain Ethereum. Elles seront ensuite mises en vente via un échange de cryptomonnaie sur la plateforme Opensea.

David Fereres, le co-fondateur de Deep Future, explique :

« L’utilisation des NFT nous est rapidement apparue comme essentielle. Cette technologie possède plusieurs avantages exceptionnels pour le monde de l’art car elle permet notamment de créer des certificats d’authenticité uniques de manière décentralisée, sécurisée et transparente. Ainsi, nous pouvons facilement vérifier que personne ne contrefait les œuvres de nos clients. »

 

Un collectif ambitieux

L’ambitieux collectif aimerait créer des collections imprévisibles et aléatoires, qui allieraient sensibilité et technologique innovante. L’objectif des co-fondateurs est de partager leur savoir-faire technologique avec des artistes reconnus afin de créer des collaborations novatrices à partir de leurs précédentes collections.

Clément Sagette, l’autre co-fondateur de Deep Future, s’explique :

« Dans un second temps, nous souhaitons créer notre propre métavers pour permettre à chacun de nos collectionneurs de se mouvoir dans un univers fictif, grâce à l’utilisation de casques de réalité virtuelle. Une sorte de musée d’art virtuel ! »

 

Découvrez ici les collections qui sont d’ores et déjà en vente !

 

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